Au moment de passer de ce monde à son Père, sur la croix, Jésus se préoccupe de sa mère et s’assure qu’elle ne sera pas abandonnée. Il demande à son disciple Jean, le seul qui soit présent ce jour là d’accueillir sa mère comme sa propre mère. « Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »
Mais il y a évidement plus dans les gestes et les paroles de Jésus qu’une préoccupation purement humaine, aussi belle soit elle. Il demande également à sa mère de prendre Jean comme son fils et avec lui tous ceux qui se mettront à sa suite et qui prendront leur croix.
Marie devient la mère de Jean, mais elle devient aussi la mère de tous ceux qui suivront le Christ. Elle est la mère de l’Église.
Debout au pied de la croix, Marie rappelle à tous ses enfants que la vie de l’Église prend sa source dans l’offrande de Jésus à son Père qui donne sa vie pour nous. Il n’y a pas de chrétien sans le mystère de la croix et le don de nos vies. « Celui qui ne prend pas sa croix et me suit pas n’est pas digne de moi. » (Mt 10, 38)
Debout au milieu des apôtres au Cénacle, Marie rappelle à tous ses enfants que l’Église est vivante lorsqu’elle se réunit dans la prière et dans l’attente de l’Esprit qui lui donne sa véritable vitalité.
Assise auprès de son fils dans les cieux après son Assomption, Marie à ses enfants que nous sommes la vocation de tout chrétien qui est de monter aux cieux et de se réjouir dans le Royaume nouveau. Elle nous y attend avec son Fils et nous y conduit avec une tendresse toute maternelle.
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