« Le péché n’aura plus de pouvoir sur vous. » dit saint Paul aux Romains. Promesse un peu extraordinaire que nous voudrions bien vouloir accomplie ! Parce que nous le savons bien, le démon nous assaille encore et toujours et aucun de nous ne peut se targuer d’être sans péché. Saint Jean lui-même nous avertit que celui qui dit qu’il n’a pas de péché n’a pas la vérité en lui (1Jn1).

Nous sommes assaillis par l’ennemi qui « comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie. » (1P) La promesse du Christ n’est pas que nous ne seront pas tentés par le mauvais, mais bien qu’il a vaincu la mort et le péché. Il nous laisse dans ce monde pour que nous annoncions la bonne nouvelle du salut et l’avènement du Christ notre Sauveur. La bonne nouvelle que nous ne sommes plus esclaves du péché et que nous pouvons nous tourner vers le Seigneur. Non pas que le mal ne nous atteigne pas. Il nous atteint. Mais nous sommes vainqueurs du mal par la foi en Christ notre sauveur.

Il reviendra pour nous amener avec lui au paradis, là où nous serons à l’abri, hors d’atteinte du mal et du péché. Mais pour l’instant, nous sommes assiégés par l’ennemi et nous ne savons pas quand il viendra. Il viendra comme un voleur pour nous dépouiller et nous laisser à demi morts sur le bord du chemin.

« Veillez donc, et priez pour ne pas entrer en tentation » dit le Seigneur au moment où à Gethsémani, il est lui-même assailli par l’ennemi. Assailli mais non pas vaincu parce qu’il est hors d’atteinte du mauvais. Et nous-mêmes, nous sommes hors d’atteinte si nous restons unis au Christ par la foi. Cette foi qui est une confiance absolue en sa protection en même temps que notre cœur qui se tourne vers lui et refuse d’écouter le mal, et refuse même de le regarder.

« Le péché n’a plus de pouvoir sur nous » dans la mesure où nous nous tournons vers le Christ et où nous l’invoquons comme notre unique sauveur.