Jésus est entouré « de boiteux, d’aveugles, d’estropiés, de muets, et beaucoup d’autres encore. » Rien de très glorieux et pourtant, le roi des rois a voulu s’approcher de toute la misère humaine pour lui venir en aide. On dépose tous ces malades à ses pieds et il les guéri.
Mais plus encore que cette foule de miséreux, ce sont ses propres disciples qui ont besoin de lui. Ils suivent et écoutent Jésus, ils le voient faire les miracles et guérir les malades mais ils sont toujours autant dans l’incrédulité.
Lorsque Jésus, pris de compassion pour la foule, leur demande de leur donner à manger, les disciples sont désemparés. Où vont-ils donc pouvoir trouver à manger pour une telle foule ?
C’est comme si les disciples avaient été aveugles et n’avaient pas vu les miracles. C’est comme s’ils étaient boiteux, incapables d’avancer sur le chemin du Royaume, muets, incapables de parler les mots de réconfort de la Parole de Dieu. Et bien d’autres misères spirituelles encore.
Si Jésus peut nourrir la foule en quelques instant, il faudra du temps aux disciples pour enfin ouvrir les yeux de la foi et se mettre enfin à suivre le Christ autrement qu’avec seulement leurs pieds, à l’écouter avec leur cœur et non plus seulement avec leurs oreilles.
C’est le chemin que nous sommes invités à prendre au début de cet avent qui commence : écouter le Christ sauveur qui vient à notre rencontre et nous mettre à sa suite.
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