Tout ceci que nous voyons et qui nous entoure est voué à disparaître. « Vanité des vanités, tout est vanité. » Ce qui est mauvais et que nous voulons voir disparaître enfin de nos vies, mais également ce que nous aimons à juste titre et qui nous aide à vivre ici-bas.

Viendra le temps où tout cela sera détruit.

Ces évènements terribles et apocalyptiques de la fin des temps sont pourtant présentés comme une bonne chose. Pour ceux qui ont foi en Jésus, il s’agit de la fin d’un monde qui introduit l’avènement d’un Règne nouveau : celui du Christ.

Nous ne nous réjouissons pas de la dévastation, mais nous nous réjouissons de la fin de tout ce qui n’est pas le Royaume de Dieu. Ce Royaume qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint. » (Rm 14) Parce que tout ce qui n’est pas justice, paix et joie dans l’Esprit Saint sera détruit.
C’est là la joie de la fin des temps qui nous anime et qui construit notre espérance.

Le chrétien est celui qui vit déjà les réalités du ciel en cherchant le Royaume de Dieu. Il ne s’attache pas aux réalités qui passent – ni aux mauvaises ni aux bonnes – mais il s’attache au Christ et s’efforce d’entrer par la porte étroite de l’amour de Dieu et du prochain.

« Quand ses évènements commenceront, [et ils ont commencé], redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »