Il semblerait que les disciples aient eu le même problème que nous : cette fâcheuse tendance de ne voir que le mal chez les autres et à se plaindre de ce mal que nous voyons.

Nous le connaissons bien ce démon intérieur qui nous fait voir tout en noir et nous empêche par la même occasion de voir le bien qui se développe dans notre entourage.

Les disciples veulent savoir ce qu’il faut faire de ceux qui sans les suivre font des miracles. Mais au fond, ils montrent leur incapacité à se réjouir simplement du bien qui existe. Ils ne sont pas en train de discerner ce qui est bien ou mal, mais ne voient que le mal sans voir le bien.

Jésus reprend ses disciples, de manière douce et indirecte, comme il sait si bien le faire. Ne vous préoccupez pas tant de savoir si ceux qui font le bien le font comme vous voudriez qu’ils le fassent ou même comme il faudrait le faire. Apprenez d’abord à vous réjouir du bien qui existe et à le faire grandir. Désirez profondément le bien. Parce que ceux qui désirent réellement le bien ne peuvent pas ensuite dire du mal du Christ.

Ne vous inventez pas de faux problème pour masquer votre propre incapacité à faire le bien, mais réjouissez vous déjà de tout ce qui est bon et votre cœur s’attachera alors au seul et unique vrai bien : le Christ Jésus.