« Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce que l’on possède. » Non il ne s’agit pas d’un slogan publicitaire ayant pour but de nous faire croire que le produit qu’on veut nous vendre restera toujours désirable mais bien une citation de saint Augustin d’Hippone.
Les biens de ce monde, nous le savons ne sont pas désirables à l’infini. Et ce pour la simple raison qu’ils sont finis. Nous les désirons et lorsque nous les possédons et que nous nous rendons compte qu’ils ne peuvent pas nous donner le bonheur, nous les laissons de côté pour chercher ce bonheur ailleurs.
Et pourtant, si nous pouvions avoir quelque chose, le posséder, mais sans jamais s’en lasser ! Quel objet extraordinaire mais qui détruirait à la base le principe même de notre société de consommation : nous faire toujours désirer quelque chose que nous n’avons pas et que bien-entendu on va nous vendre.
Le désir jamais satisfait qui pousse à rechercher à posséder plus et plus encore. Voilà le bonheur selon le monde. Tout le contraire de ce que la vie chrétienne nous propose, comme l’a bien compris saint Augustin : la possession de Dieu. Dieu en nous qui comble tous nos désirs mais qu’on ne peut pas non plus maitriser puisqu’il est infini. Et justement parce qu’il est infini, nous pouvons le désirer encore et toujours.
Que par l’intercession de saint Augustin, nous n’ayons soif que de Dieu et ne cherchions que lui, l’auteur de l’éternel amour.
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