Saint Isaac Jogues, missionnaire martyr du Canada au 17ème siècle avait, parait-il une grande dévotion au nom de Jésus. Au milieu des immenses difficultés et souffrances qu’ont été pour lui ses années auprès des indiens qui l’ont à maintes fois torturé, il se rattachait au nom du sauveur. Il écrit : « Combien de fois ai-je gravé le nom très sacré de Jésus sur les arbres majestueux d’Ossernenon, afin que les démons s’enfuient en le voyant et qu’ils tremblent de peur en l’entendant »

Il est beau le nom de Jésus. Il veut dire « Dieu sauve ». Lorsque nous le prononçons avec foi, nous nous tournons vers ce Dieu qui nous sauve en nous tirant des ténèbres par sa lumière.

L’invocation du nom de Jésus est puissante. « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Ac 2, 21) nous promet saint Pierre dans son discours des Actes des Apôtres.

C’est d’ailleurs en invoquant ce nom que saint Pierre lui-même guérit les malades comme on le voit dans le chapitre qui suit le discours de l’apôtre : « Au nom de Jésus Christ le Nazaréen, lève-toi et marche » (Ac 3, 6) dit Pierre à l’infirme dans le Temple.

Les Actes des Apôtres insistent encore au chapitre suivant sur le nom de Jésus : « En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. » (Ac 4, 12)

La fête d’aujourd’hui est l’occasion de nous rappeler que c’est sur notre cœur qu’il faut graver le nom de Jésus. C’est sur nos lèvres que ce nom doit être prononcé jour et nuit avec respect. C’est dans nos oreilles que doit retentir ce nom doux et puissant. « Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au Ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. » (Ph 2)