Le maître de la vigne donne un salaire, mais visiblement, ce n’est pas le salaire qui est important.
Une pièce d’argent pour une journée de travail dans la vigne, c’est un salaire plus que juste qui est négocié. Le maître est large, même avec ceux qui arrivent dès la première heure. Et que dire de ceux qui arrivent plus tard ? Il est vraiment généreux.
Les ouvriers de la première heure sont passés à côté de la générosité du maître à cause de la jalousie qui les anime. Ils regardent les autres au lieu de regarder le maître. Et c’est probablement là leur erreur qui les pousse à récriminer contre le maître. Ils sont incapables de recevoir avec gratitude ce qui est juste. Ils sont incapables de recevoir avec gratitude la générosité du maître aveuglés qu’ils sont par leur jalousie.
Mais c’est pire encore que cela. Les ouvriers de la dernière heure ont passé une atroce journée à attendre sans rien faire et sans savoir, la peur au ventre de n’avoir pas pu gagner leur pain quotidien. Pendant ce temps-là, les autres avaient la joie de travailler à la vigne d’un maître bon et généreux. Et cela non plus les ouvriers du matin n’ont pas été capable de le voir. Ils sont passé à côté de la joie que procure le travail de la vigne et la présence du maître.
Ils faisaient leur travail, mais sans amour pour le maître. Ils sont passés à côté de l’essentiel : le maître et son amour généreux qui s’offre à tous. Et voilà pourquoi ils se fâchent et finissent par se couper du maître et son renvoyés chez eux avec certes leur salaire en poche, mais sans la communion avec leur Dieu.
Ne ratons pas l’essentiel de notre vie ! Ne ratons pas de travailler pour Dieu. N’oublions pas que par-delà tout ce que nous faisons, c’est la présence de Dieu et son amour pour nous qui est le seul et unique vrai trésor.
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