L’Esprit Saint est toujours étonnant et sa présence dans la vie d’un homme chamboule tout de manière absolument incroyable.

Lorsqu’il est descendu sur une jeune fille de Nazareth et qu’il la couverte de son ombre il la transformé de sa présence et l’a embrasée de son feu. Ce feu est d’une douceur incroyable. Comme celui qui brulait le buisson ardent dans le désert devant Moïse. Aussi brûlant soit-il, ce feu ne consume pas.
Marie brûle de l’amour de Dieu, mais ne perd rien de ce qu’elle est. Bien au contraire, elle resplendit de l’éclat de l’amour de Dieu. Sa beauté cachée à Nazareth devient éclatante et illumine le chemin qui la mène chez sa cousine Elisabeth.

Le feu de l’Esprit brûle donc intensément mais sans rien détruire. Il brûle et rend tout éclatant. Comme tout feu, il se propage également. Il ne peut pas faire autrement que de se répandre sur tout ce qui le touche.

Et voilà la Vierge Marie qui, à peine remplie de l’Esprit Saint s’empresse d’aller voir sa cousine Elisabeth. Elle court jusqu’à chez elle, impatiente de lui transmettre le feu de l’Esprit Saint. Et ça ne rate pas : « Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint. » Les paroles de la Vierge Mère sont des paroles de feu ; ce sont des paroles de feu qui embrasent les cœurs de ceux qui l’entendent.

Le mystère de la visitation de la Vierge Marie à sa cousine Elisabeth, c’est donc le mystère de l’Amour de Dieu qui brûle et qui se répand dans la rencontre des deux cousines qui portent en elle le précurseur et le sauveur du monde.