« Chaque âme, dès sa naissance, a reçu de la part de Dieu un ange chargé de la garder », enseigne saint Jérôme (+420).
Véritables avocats des enfants, les anges plaident pour eux devant Dieu. Jésus souligne la protection des enfants par leurs anges gardiens : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits enfants, car, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père » (Mt 18,10).
On méprise l’enfant quand on ne veut pas qu’il naisse.
On méprise l’enfant quand on abandonne sa mère.
On méprise l’enfant quand on refuse de le reconnaître et de s’en occuper.
On méprise l’enfant quand il est battu violemment pour se défouler en contradiction avec la justice.
On méprise l’enfant quand on ne le conduit pas à la prière ni à la Parole de Dieu.
On méprise l’enfant quand on lui donne de mauvais exemples de vulgarité, de malhonnêteté ou de débauche.
On méprise l’enfant quand on critique sans cesse ou que l’on dévalorise sa mère ou son père.
Le meilleur cadeau qu’un père puisse offrir à son enfant est d’aimer sa mère.
Le meilleur cadeau qu’une mère puisse donner à son enfant est de respecter son père.
Les anges nous gardent non seulement des accidents ou des erreurs ; ils ont reçu aussi et surtout la mission de garder la lumière de notre foi en Dieu, l’intelligence du mystère de Jésus et de nous soutenir dans le combat spirituel : « Votre adversaire le diable, comme un lion rugissant, rôde en cherchant qui dévorer. » (1 P 5,8).
Dans l’Évangile, les anges chantent la gloire de Dieu à Noël. Les anges servent Jésus lors de la tentation au désert. Au Mont des Oliviers, la veille de sa Passion, un ange réconfortait Jésus en prière.
Dans l’Ancien Testament, Jacob avait rêvé d’une échelle qui reliait la terre et le ciel ; les anges de Dieu y montaient et descendaient (Gn 28,12). Jésus a annoncé à Nathanaël l’accomplissement de cette vision de Jacob bouleversé par la présence de Dieu tout près de lui : « Vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jn 1,51).
Lors de la résurrection de Jésus, un ange l’a annoncée aux femmes croyantes et fidèles disciples; les gardes chargés de garder le sépulcre devinrent comme morts à la vue de l’ange (cf. Mt 28, 1s).
L’Apocalypse précise que les anges présentent à Dieu les prières des saints (Ap 5,8). Tout à l’heure, je prendrai la prière eucharistique 1, le canon romain, où le prêtre prie ceci : «Nous t’en supplions, Dieu tout puissant : que ces offrandes soient portées par les mains de ton saint ange en présence de ta gloire, sur ton autel céleste ».
Nous célébrons la messe avec les anges et tous les saints dans une commune louange : « Saint ! Saint ! saint ! le Seigneur, Dieu de l’univers ! ».
Les anges adorent Dieu. Les chrétiens vénèrent les anges. Le Christ Jésus étant le seul Médiateur entre Dieu et les hommes, le seul Sauveur.
C’est pourquoi il importe de réfléchir aux choix des mots et des images. Par exemple, pour la médaille de baptême, il convient de choisir l’image du Sacré-Cœur ou la Vierge à l’Enfant plutôt qu’un ange même si les anges, messagers de Dieu, sont bons et bénéfiques.
Puissent nos anges gardiens nous conduire en Paradis quand le Seigneur nous rappellera au moment de la mort comme ils l’ont fait envers le pauvre Lazare dans la parabole de Jésus dans l’Évangile (cf. Lc 16,22).
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