Jean Baptiste a vu. Enfin, dans un premier temps, il a accepté de commencer en ne voyant pas.

Le baptiste est allé dans le désert et il a prêché la venue du sauveur. Mais il ne le connaissait pas. Il a vécu se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles sous la chaleur et dans l’aridité du désert. Seul il criait à qui voulait bien l’entendre de préparer les voies du Seigneur et de rendre droit ses sentiers. Tout cela, il l’a fait sans voir, et afin que soit manifesté à Israël la venue du sauveur.

Et aujourd’hui, Jean Baptiste voit. Que voit-il ? L’agneau de Dieu, celui qui enlève les péchés du monde. Que s’est-il donc passé pour que Jean Baptiste voit en Jésus ce qu’il n’avait pas vu en allant dans le désert ? L’Emmanuel s’est manifesté. Le Christ Jésus se présente désormais tel qu’il est : l’Agneau de Dieu, celui qui enlève les péchés du monde.

Jésus entre quand tout est prêt. Jean est allé dans le désert. Il a scruté les Écritures. Il a attendu dans la foi. Il a préparé les voies du Seigneur. Il a appelé à la conversion des cœurs. Tout est prêt. Le Christ peut désormais se manifester à lui. Le voilà qui arrive et entre dans le champ de vision du Baptiste. Rencontre extraordinaire d’un cœur qui n’a cessé de le chercher et qui le voit enfin. Tous ces efforts n’ont pas été en vain. Tout ce qui a été annoncé est bien vrai et bien réel.

Le baptême, signe du repentir et qui annonçait la purification des péchés est maintenant accompli parce que le Seigneur vient. Lui, l’agneau de Dieu, celui qui enlève les péchés du monde. « Jésus s’est manifesté pour enlever les péchés. » (1Jn 3)

Jean rend témoignage. Jusque là il annonçait la venue. Désormais il rend témoignage de ce qu’il a vu. Il rend témoignage de cette rencontre extraordinaire : « C’est lui le fils de Dieu. »