Jérusalem, ville sainte ; Jérusalem, objet de l’amour et de la tendresse inépuisable de Dieu ; Jérusalem, ville à qui Dieu parle sans cesse, lieu d’un dialogue de cœur à cœur.

Jésus pleure devant cette ville de Jérusalem tant aimée et qui a fermé ses portes à l’amour de Dieu. Cette ville qui répond en crucifiant le Fils de Dieu venu lui apporter la paix. Jérusalem, « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. »

Jésus pleure. Et comme la fois où il a pleuré sur son ami Lazare au tombeau, il pleure, mais il sait qu’il va sauver ce qui était perdu. Il pleure sur Jérusalem qui n’entend pas son amour mais il va mourir par amour pour qu’enfin elle débouche ses oreilles, qu’elle entende et qu’elle soit sauvée.

Il présentera alors à son Père une Jérusalem nouvelle dont la Vierge Marie est le signe et déjà la réalisation. Le jour où Marie est présentée au Temple, elle annonce cette création qui écoute la Parole de Dieu et qui la garde précieusement. Elle dévoile l’action de la grâce qui était jusque là restée cachée.

C’est aujourd’hui la Jérusalem nouvelle qui entre dans le Temple pour être offerte. Elle portera en son sein le Roi qui vient pour donner sa vie pour elle et essuyer toute larme de ses yeux.