Mon Dieu, que les chrétiens sont bêtes ! Ils ont le Saint Esprit, « tout leur appartient » comme le dit saint Paul : « Le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir » et malgré cela ils se tournent vers les réalités du monde pour y trouver leur bonheur et pensent même que c’est du monde que vient le salut.
Et c’est une vieille histoire. Les disciples cherchaient la boulangerie lorsque le Christ voulait qu’ils écoutent sa parole ; ils s’affolaient de la tempête et écopaient désespérément la barque pendant que Jésus dormait tranquillement. Et nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Nous cherchons dans des techniques de méditation une manière de prier. Nous mettons notre sécurité dans l’argent. Nous oublions si souvent que la solution de nos problèmes ne réside pas ici-bas mais bien dans la présence de Dieu en nos vies.
Sans cesse le Christ explique à ses disciples que sans lui ils ne peuvent rien faire mais qu’avec lui ils feront des choses bien plus grandes encore que les miracles que lui-même a accompli. « Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jn 14, 12-13)
Il ne nous reste qu’une seule chose à faire devant les impasses de nos vies et dans tout ce que nous entreprenons : de nous tourner vers Jésus humblement comme le fait saint Pierre : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et nous ne serons pas déçus.
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