Dominicains à La Réunion

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Que nos cœurs glorifient Dieu notre Père qui a accompli les promesses faites à Abraham en son Fils, Jésus le Christ, seul héritier, qui fait de nous des cohéritiers dans le Royaume des cieux par le don de son Esprit Saint i
La liturgie de la Parole de Dieu en ce dimanche nous fait réfléchir sur l’économie : gestion en entreprise, contrats d’alliance, testaments et héritage.
Quelqu’un a dit avec un humour noir qu’une famille heureuse est une famille sans héritage. Il est vrai, hélas ! que la transmission du patrimoine des parents, fruit des efforts et des sacrifices, au lieu d’engendrer la joie et l’harmonie entre les enfants aboutit parfois à des disputes.
Pour nous parler du mystère de Dieu et du sens de notre existence humaine, aujourd’hui Jésus choisit dans l’Évangile l’expérience conflictuelle lors d’un héritage.
Un homme qui ne manque pas de culot s’adresse à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Le texte évangélique ne précise pas si cet homme avait raison ou tort. Il discerne en Jésus un maître, revêtu d’autorité.
Jésus refuse d’entrer dans cette discussion. Dieu le Père ne l’a pas envoyé pour remplacer les notaires. Loin de sous-estimer la valeur de l’argent et des entreprises en disant « vanité des vanités, tout est vanité », Jésus précise le but de l’argent et des propriétés. Dieu reste le seul propriétaire de la terre. Les hommes ont reçu la mission de la gérer pour le bien commun.
Pour illustrer cela, Jésus crée une parabole. L’histoire d’un chef d’entreprise qui pense avoir réussi et pouvoir ainsi se reposer sur ses lauriers : « mange, bois, voyage, profite de l’existence ». Tout à coup, la maladie et la mort le surprennent ; il va laisser le résultat de son travail à d’autres qui probablement le dépenseront allégrement, l’ayant reçu sans effort ni persévérance. Dieu lui dit avant de trépasser : « Tu es fou : cette nuit, on te redemande ton âme ».
Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette parabole transmise par saint Luc, l’évangéliste mystique qui aime présenter Jésus en prière et qui attache une grande importance à l’argent, arme à double tranchant, qui ennoblit l’homme qui partage et qui peut corrompre l’ambitieux ?
Tout d’abord, l’existence d’une âme, principe de vie surnaturelle. La personne humaine ne saurait être réduite à « une âme végétative et sensitive ». L’âme donnée par Dieu à chaque homme venant dans ce monde le rend capable de partager l’amour de Dieu. Les propriétés sont destinées à servir le bien commun. Elles ne sont pas une finalité mais des moyens. Le chef d’entreprise et l’ouvrier ont à rendre des comptes de leurs missions.
Le travail et le partage, accomplis dans la prière et l’amour, sont cachés avec le Christ en Dieu (cf. Col 3,3).
L’occasion nous est aussi offerte de réfléchir aux mots de notre foi chrétienne qui paraissent dans cet évangile : héritage, héritier, testament.
En hébreu, c’est le mot « bérît » qui exprime l’alliance. La Bible décrit des alliances entre des nations et surtout l’alliance de Dieu avec son peuple : « Vous serez mon peuple et je serai votre Dieu » (Jr 31,33). Le Cantique des cantiques célèbre dans un chant d’amour l’alliance de Dieu, le bien-aimé, et de son épouse bien-aimée, Israël. Plus tard, les chrétiens y verront l’alliance du Christ et de l’Église.
Dans la traduction de la Septante des textes hébreux de l’Ancien Testament en langue grecque, le mot « bérît » est rendu par le mot « diathêkê », qui veut dire « testament », de manière à montrer la différence immense entre l’engagement de Dieu et celui d’Israël. Lors de la traduction de la Bible en langue latine, la Vulgate choisit le mot « testamentum », « testament » qui met en lumière la gratuité du Salut et la grâce divine.
Jésus-Christ est le seul héritier des promesses faites à Abraham. Il les accomplit par sa mort et par sa résurrection. Dans le baptême, les fidèles sont associés à cet héritage de vie éternelle. Ils deviennent cohéritiers avec le Christ. Dans le Christ naît un peuple nouveau qui a droit d’héritage : « Les païens sont admis au même héritage, membres du même Corps, bénéficiaires de la même promesse » (Ep 3,6).
Nous sommes héritiers du plus grand héritage qui dépasse l’imagination humaine : la vie de Dieu en Jésus-Christ.
Par conséquent, parler d’héritage équivaut à parler du Christ Jésus.
Demandons-nous: quel est l’héritage dont nous avons bénéficié ? Qui nous a donné la vie ? Qui nous a rendus meilleurs ? Qui nous a transmis la grâce ?
Nous pouvons penser aussi à l’héritage que nous souhaitons transmettre en quittant cette terre.
Transmettons-nous le Christ par l’exemple et par la parole ? Quel héritage allons-nous léguer aux enfants ?
Quels exemples de solidarité et de partage offrons-nous aux nouvelles générations ? Si les parents se montrent égoïstes, ils creusent leur propre tombeau de solitude. Dans leur vieillesse, leurs enfants agiront comme eux, sans amour. Ils seront abandonnés. Chacun pour soi !
Qu’il est beau de pouvoir lire des écrits spirituels des parents ! De saintes écritures qui relient les âmes ! Un journal spirituel, un livre de prière utilisé par des parents, un chapelet ou une croix comme souvenir qui rend présent le passé.
Lors de la rédaction du testament, quelle place accordons-nous aux pauvres et à l’Église ? Savez-vous quelle est l’association qui reçoit le plus de dons lors des testaments ? La SPA (Société Protectrice des Animaux).
Nous avons reçu la grâce des sacrements, que faisons-nous pour soutenir les missions de notre Église ?
Nous allons célébrer maintenant le sacrement de l’alliance nouvelle et éternelle, le testament du Christ, le seul héritier qui nous fait participer à la divinité. Rendons grâce à Dieu pour ce merveilleux héritage à l’aide du Psaume de ce dimanche : « Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains. » (Psaume 89).






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