Nous voulons être guéris et Jésus veut nous guérir du mal et du péché et pourtant parfois nous ne savons pas trop comment faire. Les attitudes de l’aveugle de Jéricho nous montrent ce chemin de la guérison qu’il nous faut emprunter.
Contrairement à nous, cet aveugle qui ne voit rien sait pourtant exactement ce qu’il veut. Et il le veut avec force.
Quand Jésus s’approche de lui, il ne le voit pas, mais il s’informe de ce qui se passe et demande de l’aide autour de lui pour comprendre, pour qu’on lui montre où est Jésus. Nous restons bien souvent seuls, enfermés dans nos misères sans demander d’aide.
Puis quand on lui a dit que c’est Jésus qui arrive, l’aveugle crie vers lui. Jésus est encore loin et il ne le voit pas mais il l’appelle quand même pour qu’il ait pitié de lui. Quelle foi ! Parler à Jésus sans le voir et sans l’entendre. Crier qu’il ait pitié de nous alors que nous ne sentons pas encore sa présence.
Puis devant les obstacles d’une foule qui veut le faire taire, l’aveugle crie de plus belle. Il n’a pas peur parce qu’il sait qu’il joue le tout pour le tout. Il ne voit plus qu’une chose, c’est que Jésus est là au milieu de la foule.
Et quand Jésus s’approche et lui demande ce qu’il veut, il apporte tout de suite une réponse claire et précise : « Seigneur que je retrouve la vue. » Combien d’entre nous, voulons que Dieu nous aide « en général » et oublions de demander à Jésus qu’il nous guérisse précisément.
Voilà le chemin de la guérison qui nous est montré par cet aveugle. Jésus veut nous sauver, mais il a besoin pour cela qu’on se mette en route et qu’on le cherche pour lui demander ce dont nous avons besoin.