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Vous avez remarqué que Jésus envoi ses disciples deux par deux ? C’est curieux parce qu’il dit lui-même qu’il n’y a pas assez de disciples, que la moisson est abondante mais que les ouvriers sont peu nombreux. Il faudrait peut-être mieux qu’ils partent tout seul, ils pourraient couvrir plus de territoire et rencontrer plus de gens pour leur annoncer l’Évangile.

Mais non, Jésus ne réfléchit pas comme ça. Il ne cherche pas à être efficace de cette manière et il tient à ce que les disciples ne soient pas seuls. L’efficacité que propose Jésus n’est pas dans ce qu’on peut faire mais dans la charité.

Il envoie ses disciples par deux d’abord parce qu’il sait que nous avons besoin d’aide sur le chemin de la vie chrétienne. Un chrétien tout seul est un chrétien en danger. Vous faite l’expérience que ça fait un bien fou de se retrouver entre frères pour marcher ensemble. On a besoin du soutien et du témoignage des autres chrétiens pour aller au Christ. On ne va jamais au ciel tout seul.

Et c’est tout à fait logique. Jésus est venu pour nous annoncer l’Amour du Père. On ne peut donc vivre l’Évangile que si on pratique l’amour mutuel. Et pour cela, il faut être au moins deux. On ne peut pas aimer les autres s’il n’y a pas au moins un autre. La vie fraternelle serait plus simple tout seul, mais ce ne serait plus la vie fraternelle. Il n’y aurait pas de dispute dans une sizaine si on était tout seul, mais ce ne serait plus une sizaine.

Comment peut-on apprendre à pardonner aux autres si on est tout seul ? Il est bon de faire l’expérience de la présence de l’autre même si parfois cela n’est pas facile. Au camp, c’est spécialement vrai. L’autre nous gêne parfois et c’est une occasion qui nous est donnée pour l’aimer avec le même amour qui est en Dieu. Être envoyés deux par deux, c’est pour les disciples un exercice pour qu’ils apprennent à vivre de l’amour de Dieu.

Entendre l’Évangile c’est l’écouter avec nos oreilles, mais surtout c’est le mettre en pratique en aimant notre prochain. Sinon ce n’est pas l’évangile mais des mots dans un livre recouvert de poussière.

Parce que c’est justement cet amour-là que les disciples vont devoir prêcher. Ils vont annoncer au monde l’Amour de Dieu. Impossible s’ils ne le vivent pas d’abord. Évangéliser c’est dire au monde l’Amour de Dieu par la Parole, mais plus encore par l’exemple.

Lorsque les païens voyaient les premiers chrétiens ils disaient : « Regardez comme ils s’aiment. » Et c’était pour eux un témoignage qui les menait à rencontrer Jésus et à vivre la joie de l’Évangile. Que voient les non chrétiens, et les chrétiens aussi quand ils nous regardent ?


La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Il y a beaucoup d’amour à mettre dans un monde qui est plein de haine, mais peu nombreux sont ceux qui veulent bien aimer pour de vrai en commençant par ceux qui sont autour de nous, notre clan, notre sizaine, notre famille, nos amis, les gens qu’on croise sur la route…

C’est exigeant, c’est difficile d’aimer… même ceux qu’on aime. Et pourtant ce n’est pas impossible parce que c’est Jésus qui nous envoie en mission. Les disciples qui reviennent de leur mission sont tout étonnés des miracles qui se sont produits et ils sont plein de joie. C’est ce que nous vivons aussi lorsque nous acceptons d’être envoyés par Jésus pour aimer dans le monde. Nous sommes étonnés de la puissance de l’amour qui transforme les cœurs et nous sommes tout joyeux de vivre cet amour.

Saint François d’Assise faisait cette prière que nous connaissons bien et qui doit être pour nous comme un carte ou une boussole pour suivre Jésus et accomplir notre mission de chrétien :

« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »

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