Cet évangile tombe à pic pour un 14 juillet. Quand notre pays célèbre sa fête national, il nous est donné comme une piqûre de rappel.
Nos politiciens nous font de multiples promesses. Qu’ils les tiennent ou qu’ils ne les tiennent pas, qu’ils soient de gauche ou de droite, tous font la même promesse : Votez pour moi et j’agirai pour que ça aille mieux.
Ce n’est pas la promesse de Jésus. Jésus nous invite à venir à lui. Il nous invite à entrer en relation d’amitié et de communion avec lui. Il nous invite à prendre notre croix, à porter son fardeau, son joug. Parce que son joug est léger et facile à porter. Et c’est en prenant son fardeau que nous trouverons le repos pour notre âme.
Ainsi, Jésus ne nous promet pas une vie plus facile à la condition de voter pour lui. Il nous promet de trouver le repos en acceptant de prendre son fardeau, en acceptant de le suivre en portant notre croix. Il ne nous promet pas de changer la réalité qui nous entoure, mais il nous invite à changer notre cœur pour vivre dans ce monde comme lui. Il nous invite à vivre la vie éternelle, la vie divine dès maintenant et dans l’espérance du Royaume qui vient.
La promesse de Jésus est donc une promesse qui nous transforme, une promesse qui nous engage à vivre de sa vie. Contrairement aux promesses des grands de ce monde, c’est une promesse exigeante et c’est une promesse qui nous transforme. Et c’est une promesse qu’il tient !
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